Concert lyrique : 200 spectateurs conquis  |  Le télégramme - 04/04/2011

Vendredi soir, près de 200 spectateurs ont eu la chance d'assister au récital de musiques classiques créé par Angéline Le Ray et Nawal Oueld Kaddour à l'église du Vieux-Bourg. Angéline Le Ray a empli le choeur et les coeurs avec sa voix cristalline qui a magnifié les morceaux choisis de Bach, Mozart, Ravel et Debussy, merveilleusement accompagnée au piano par Nawal Oueld Kaddour. Angéline a alterné chants lyriques et flûte traversière. L'acoustique de l'église, récemment rénovée, a réellement mis en valeur les oeuvres. De nombreux amateurs avaient saisi la chance d'écouter ce récital de grande qualité mais la soirée a permis à des spectateurs, totalement novices, de découvrir, dans d'excellentes conditions et près de chez eux, un style de musique qu'ils n'avaient jamais entendu auparavant, dans un concert. Une trentaine de jeunes enfants et d'adolescents étaient présents. «C'est la première fois que nous entendions un concert de musique classique, c'était beau et prenant», avouaient certains. «Le son est incroyable et j'avais la chair de poule quand la chanteuse montait dans les aigus», affirmait un autre. «C'est autre chose qu'à la télévision ou sur un MP3, reconnaissait un jeune. Je n'écouterai pas ce genre de musique tous les jours mais, si un autre concert se passe près de chez moi, j'essaierai d'y aller.»Grâce à ces deux jeunes artistes, l'offre culturelle s'est agrandie à Plouguenast.


Un public séduit par la diva et sa pianiste  |  Ouest-France - 03/04/2011

Vendredi soir, le duo Awen a présenté son concert dans une église du vieux bourg bien remplie. Angéline, chant et flûte traversière et Nawal au piano ont conquis les près de 200 spectateurs avec leurs qualités artistiques. Le public, admiratif, attentif, applaudissant franchement, avec deux ovations debout en final, a perçu le talent des deux artistes. La voix d'Angéline, une Soprano colorature (virtuosité dans les aiguës) a résonné dans l'excellente acoustique de l'église du vieux bourg. Le programme de musique et chant classique choisi était varié pour plaire à un large public : mélodies, art sacré, opérette, musique de chambre, des joies, des émotions...« On y perçoit beaucoup de professionnalisme, des heures de travail, une gamme d'octaves impressionnante, et un profond travail sur les aigus », dit un amateur averti. Un autre nous dit avoir « apprécié cette admirable balade au pays de la musique classique que j'ignorais ». « La culture vient à nous, il faut en profiter », dit une autre. Personne ne s'est ennuyé, Angéline, émue devant son public et sa grande famille a donné le meilleur d'elle-même, admirablement accompagnée par Nawal, la pianiste aux doigts d'or.


A Canari, huit rappels pour une classe haut de gamme  |  Corse Matin - 13/09/2010

Comme chaque année, à l'heure où le rideau est appelé à être baissé sur une nouvelle édition du festival de Canari, le public salué pendant près de deux heures durant les interprétations qui lui ont été offertes. Par des élèves qui ont donné le meilleur d'eux mêmes, à l'image de la soprano Angéline Le Ray dans l'air d'Adle dans la Chauve-Sauris de Strauss, également ovationnée pour son duo avec Maude Côté Gendron pour le dialogue Suzanne-Chérubin des Noces de Figaro de Mozart.(...).


Le joyau du baroque anglais magnifiquement interprété  |  Les Echos du Touquet - 16/09/2009

(...) Le public stellien a eu la chance de redécouvrir cet opéra sous l'impulsion d'un directeur attaché à sa région, Denis Dumas. C'est la quatrième fois que Didon et Enée était interprété par les solistes Clothilde Sebert (Didon), Heikki Cantell (Enée) et Angéline Le Ray (Belinda).(...)


Angeline le ray : elle rêvait de cultiver son chant en Afrique  |  Le Jour - 04/03/2009

La soliste française et lauréate du Conservatoire de Belgique était en concert avec l’ensemble Haiac. L’ambassadeur d’Espagne au Cameroun, Arturo Spiegelberg de Ortueta, a apprécié à sa juste valeur les prestations scéniques d’Angeline Le Ray. Au Centre culturel français vendredi le 27 février, comme à la Cathédrale Notre Dame des Victoires le lendemain, l’ambassadeur s’est mis debout pour applaudir la soliste de nationalité française à la fin de sa prestation. Après que celle-ci a assuré seule l'exécution d'une partie musicale dans un ensemble où sa voix seule faisait pleurer de joie dans la salle, le public de Yaoundé a, lui aussi, ovationné les talents de l’artiste au cours des deux concerts organisés par l’ensemble Haiac à Yaoundé. C’est depuis six ans qu’Angeline Le Ray, soliste virtuose de nationalité française, nourrit le rêve de venir chanter en Afrique. Elle voulait surtout chanter devant un public autre qu’européen : « Je rêvais d’Afrique. Mais l’occasion ne s’était jamais présentée », dit-elle. C’est donc grâce à l’Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement que le rêve de la jeune femme est devenu réalité en ce mois de février 2009. Le projet est une collaboration pour la formation et le perfectionnement musical dirigé par le maître de chœur Joël Sibile. Angeline Le Ray garde un bon souvenir de la brève formation reçue à Yaoundé au cours d’un séminaire organisé du 23 au 28 février par l’Ambassade d’Espagne, en prélude aux deux concerts. Agée de 25 ans, cette bretonne fait du chant lyrique depuis six ans. Elle a obtenu le prix du Conservatoire Royal en Belgique en 2008. Parallèlement à ses études en Master de chant au Conservatoire royal de Mons en Belgique, elle travaille à Paris et à Bruxelles. Elle dit avoir beaucoup de respect pour les aînés dans la profession, notamment l’Italien Pavarotti, et souhaiterait bien vivre de son art afin de « donner à ceux qui ont besoin de [moi] », dit-elle. Pour pouvoir chanter avec l’ensemble Haiac, elle a dû s’initier à quelques langues étrangères comme l’espagnol, l’allemand, l’ewondo…